Lucas Weinachter, artiste français, né le 27 décembre 1959 en Lorraine, vit et travaille à Paris.
En 1980, il intègre l’école des beaux-arts, où il étudie l’architecture jusqu’en 1982. Il prend simultanément des cours de peinture à l’atelier de Vladimir Velickovic jusqu’en 1984 et étudie également l’anatomie. Sa rencontre avec Louis Pons au début des années 80 déclenche chez lui le désir de développer un travail en volume avec des assemblages qu’il enferme dans des boites, puis sous des globes de verre dans l’esprit des reliquaires et des cabinets de curiosité… Il poursuit et développe son parcours artistique revenant au dessin à la fin des années 90 qu’il n’exposera cependant qu’à partir de 2004 et principalement sur le thème des végétaux puis du paysage.
Lucas Weinachter, avec sa pratique du dessin, tente d’interroger le monde, s’en empare avec une certaine austérité, une intensité expressive qui ne cède en rien à la séduction. Son univers est aussi énigmatique qu’intriguant, aussi étrange qu’envoutant. Un univers poétique qui est baigné par la mélancolie, ce sentiment dont il dit : “j’aime la définition de la mélancolie dans la pensée antique : elle signifiait un état qui permettait de vivre, de se dépasser, de chercher un sens à sa vie. Ce que nous faisons tous. »
Sa maitrise du métier est aussi efficace dans son dialogue avec la réalité. Une réalité dont il cherche à percer le mystère. Il excelle autant dans les paysages, les végétaux que les portraits, la vanité et l’architecture.
Après 2011, il introduit le portrait dans son travail notamment avec une série sur la 1ère guerre. De 2015 à 2017 Lucas entre dans un univers où le trait de crayon est toujours complété ou prolongé par des fils de coton à broder pour marquer les stigmates d’une vie qui se fait et se défait, soulignant le propos, accentuant le mouvement. Des fils qui nous conduisent naturellement à l’abandon, l’introspection et la rêverie Baudelairienne mais nous ouvrent aussi par leur mouvement à un imaginaire personnel qui donne plusieurs possibilités d’interprétation.
Début 2019, il travaille à la mine de plomb et avec un pigment or sur des ouvrages anciens du XVII – XVIIIème siècles qu’il enferme dans des boites. À partir de 2020, de nouveau les paysages. Des paysages fantasmés en noir et blanc traités comme de vieilles photographies oubliées au fond d’un grenier… des souvenirs lointains faisant place à la rêverie.
Il a exposé dans de nombreuses galeries à Paris, Lyon, Dieppe, Strasbourg, … mais aussi participé à des salons à Paris, Bruxelles et New-York.






















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